LES FOURMIS

ALIMENTATION :

• Les fourmis se nourrissent d’une grande variété d’aliments tels que : « insectes morts, vers de terre, sève des plantes, miellat sécrété par certains pucerons, sirop, sucre, fruits, matières grasses…etc. » grâce à un appareil buccal broyeur (guêpes) 

• Les ouvrières s’infiltrent dans les habitations à la recherche de nourriture, sans toutefois y établir de colonies.
• Il n’existe, pour ainsi dire, aucune structure vraiment hermétique aux infiltrations de fourmis.

La ravisseuse et la pharaon se ressemblent beaucoup mais ne vivent et ne se traitent pas du tout de la même façon.

SPÉCIFICITÉS

PETITES FOURMIS NOIRES (de pavé ou de sable) : 

• Sorties de fourmilière entre les pavés unis ou gazon. 
• Peuvent être aussi sous les toits plats s’il y a du sable.
• Recherche tout type de nourriture.

FOURMIS BRUNES DES CHAMPS :

• Généralement à l’extérieur dans les jardins. Peuvent entrer.

FOURMIS GÂTE-BOIS (Charpentière ou Carpenter ants.) : 

• Nid à l’extérieur.
• Principalement dans une souche, un tronc ou morceau de bois humide. Cherche d’autres lieux pour établir des nids satellites en cas de besoins.
• Elles sont un excellent indicateur de problème structurel.
• Présence= bois humide= présence d’eau= défaillance hermétique.

Regarder les chemins au lever du soleil et au coucher pour localiser les accès.

FOURMIS PHARAONS : 

• Très petites, orangées, souvent dans les cuisines et salle de bain. Se déplacent en «file indienne» pour chercher et récupérer leur nourriture. La colonie est dans les structures du bâtiment. NE PAS LES TRAITER AVEC UN INSECTICIDE POUDRE, LIQUIDE OU AÉROSOL AU RISQUE D’EMPIRER LE PROBLÈME.
• Cette fourmi est un prédateur d’insectes. Elle joue un rôle de décomposeur en se nourrissant de déchets organiques et d’animaux morts, chassent également de petits insectes et mangent leurs œufs. Cherchent aussi le sucré, le gras et le protéiné.
• Seules les pharaons ont leur colonies dans les structures du bâtiment

LES FOUMIS RAVISEUSES :

• Se confondent avec les pharaons en taille et couleurs. Le traitement est très différent. 

QUELS SONT LES RISQUES

Pharaon :	Peu de dégâts matériels, possiblement proche de câblages électriques (chaleur). Envahissent les garde-manger.
Gâte-bois ou charpentières :	Endommagent les structures en les creusant pour leurs nids de secours. Elles ne mangent pas le bois (ne digèrent pas la cellulose)
Petites fourmis noires :	Creusent des galeries pour arriver dans les bâtiments et chercher toute nourriture possible.  Percent aisément papiers et cartons.
Fourmis brunes :	Peu d’accès dans les maisons

QUELS SONT LES TRAITEMENTS

• Sauf gâte-bois (charpentières) et pharaons, toutes les autres peuvent se traiter par insecticides chimiques.
• D’autres avenues naturelles sont possibles aussi. (jus de lime, savon vaisselles, marc de café, mélange de sucre et fécule de maïs, sel, préparation de pâte chocolatée et acide borique, etc.
• L’idéal étant de traiter à la source ou à l’entrée.

Pharaons :	– Si traitement par insecticide commun, la colonie va se scinder en autant de groupe que de reines.  – Chacun reprenant la taille de la colonie initiale rapidement. – Le nombre de fourmis vient d’être multiplier par plusieurs centaines. – La seule et unique méthode de traitement est l’appât alimentaire (chimique ou naturel).
Les gâte-bois ou charpentières :	– Les appâts alimentaires sont à préférer pour les suivre et connaitre leur zone d’infestation. – L’observation extérieure permet de voir les deux extrémités : le nid principal et le satellite. Traiter les deux par appât alimentaire : Plus efficace, plus longtemps.
Appâts alimentaires :	Chimique : Granules applicables par professionnels en spécialisée. Pièges (domestique) plus ou moins efficace selon dosage et marque. Naturel : Des recettes à base de fécule de maïs et/ou acide borique existent. (info@dusaurin.com)

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